Chaque village participe au financement des constructions en garantissant par contrat la fourniture de main d’œuvre pour la partie maçonnerie du chantier. Cette participation villageoise est conditionnée par une caution solidaire du village, versée avant le début des travaux, et restituée en fin de travaux si le village a rempli ses obligations auprès de l’entrepreneur.
Normalisation d’école primaire
On entend par normalisation, la construction d’une salle de classe par niveau scolaire (6 au primaire au Burkina : CP1, CP2, CE1, CE2, CM1 et CM2). La genèse de la construction d’une école répond à un cahier des charges bien précis. C’est en premier lieu au village d’en faire la demande, notre aide consistant dans un contrôle commun de l’opportunité de la construction en termes démographiques. Vient après l’appréciation de la motivation du village. Il est facile de constater que la démographie permet l’implantation d’une école, encore faut-il être sûr que les parents mettront bien leurs enfants dans le processus de scolarisation, et qu’ils ‘ils sont prêts à en payer le prix (les cotisations varient d’un village à l’autre de 1 500 à 2 000 CFA / an soit 2.30 à 3.80 €), et qu’ils les maintiendront tout au long des 6 années du primaire. Il nous faut aussi vérifier que les filles, tout autant que les garçons, seront envoyées à l’école, c’est une condition sine qua non de notre engagement. Une fois ces vérifications et sensibilisations effectuées et acquises, nous aidons le village à monter le dossier administratif auprès de l’inspection de l’enseignement de base qui transmettra le dossier jusqu’au Ministère de l’Education Nationale. Une fois l’accord obtenu, la recherche de financement et la construction peuvent commencer. Les écoles sont publiques, les enseignants sont affectés et payés par le gouvernement.
Chaque école primaire répond au même cahier des charges :
3 salles de classes équipées de 25 tables et bancs chacune (environ 75 élèves)
- bureau de direction et une salle de stockage pour la cantine
- logements pour les enseignants
- 6 latrines extérieures
- Le matériel nécessaire pour faire un jardin
Dans la mesure où il n’y a pas de puits à proximité, il faut ajouter un forage pour l’école qui servira à la cantine, à l’hygiène des enfants et au jardinage.
Afin d’encourager l’accès à l’école, la cantine est offerte tous les jours où l’école est ouverte, soit 5 jours / semaine. La réalisation des repas est confiée à l’association des parents d’élèves.
En marge de la cantine qui facilite l’accès à l’école et améliore la santé des enfants, nous fournissons également les fournitures scolaires des élèves entrant à l’école, les livres scolaires quand les dotations de l’état sont insuffisantes et que l’on peut s’en procurer…, et nous assumons tant que faire se peut la formation des maîtres et leur mettons en place, en accord avec les inspections, un programme de motivation basé sur l’évaluation des résultats.
2015
Normalisation de l’école Kouekouesso B
2011 à 2013
Normalisation de l’école de Kofila B
Les effectifs de classes devenant hors normes, il fallait faire au plus vite la normalisation de cette école.
En 2008
Construction d’une 2ème école dans le village de Kofila
En 2006
Construction d’une école dans le village de Kouekouesso
En 2007
Construction d’une école dans le village de Nefrelaye et réfection totale de 3 anciennes classes